En 2025, la colocation reste une solution prisée, notamment dans les grandes villes où les loyers ne cessent d’augmenter. Mais lorsque l’un des colocataires décide de quitter le logement, les démarches peuvent vite se compliquer. Entre le respect du préavis, la gestion du dépôt de garantie et la répartition des charges, il est important de bien comprendre la procédure pour résilier un bail de colocation en toute légalité.
Les différents types de baux de colocation
Avant toute chose, il faut identifier le type de bail signé. Deux situations principales existent :
- Le bail unique : tous les colocataires figurent sur un seul contrat. Ils sont alors solidaires du paiement du loyer et des charges. Si l’un part, les autres doivent continuer à payer jusqu’à son remplacement ou la fin du bail.
- Les baux individuels : chaque locataire signe un contrat distinct avec le propriétaire. Dans ce cas, chaque départ n’a aucune incidence sur les autres colocataires.
Cette distinction est essentielle, car elle conditionne la manière de donner congé et les obligations de chacun.
La procédure de résiliation pour le locataire
Lorsqu’un colocataire souhaite quitter le logement, il doit adresser un préavis écrit au propriétaire (lettre recommandée avec accusé de réception, remise en main propre ou notification par voie électronique).
Le délai de préavis dépend du type de logement :
- 1 mois pour un logement meublé, quelle que soit la localisation ;
- 3 mois pour un logement vide (réduit à 1 mois dans certaines zones tendues ou situations spécifiques : perte d’emploi, mutation, raisons de santé…).
Une fois le préavis expiré, le colocataire sortant doit participer à l’état des lieux de sortie et s’assurer que les charges et loyers sont réglés jusqu’à la date effective de départ.
Les obligations des colocataires restants
Dans le cas d’un bail solidaire, les colocataires restants demeurent responsables du paiement intégral du loyer. Cette solidarité peut s’étendre jusqu’à six mois après le départ du colocataire sortant, sauf si un nouveau locataire remplace ce dernier.
Il est donc conseillé d’organiser le départ de manière transparente : prévenir les autres colocataires, trouver un remplaçant rapidement et informer le propriétaire pour établir un avenant au bail.
Le bailleur, quant à lui, doit actualiser le contrat et veiller à ce que la nouvelle répartition des charges soit claire et conforme à la loi.
Bail de colocation et fiscalité du logement
Résilier un bail de colocation ne se limite pas à une question de formalité : elle a aussi des implications fiscales et énergétiques. Par exemple, le changement de colocataire peut influencer la répartition des factures d’énergie, les aides au logement (APL) ou encore certaines déclarations liées à l’occupation du bien.
Pour mieux comprendre ces enjeux, notamment sur le plan fiscal et patrimonial, il est utile de consulter des sources fiables comme relais-culturel-wissembourg.fr, un site spécialisé dans l’immobilier, l’énergie et la fiscalité des particuliers.
Ces informations permettent d’éviter des erreurs administratives souvent coûteuses, en particulier lorsqu’un logement est soumis à plusieurs changements de locataires.
Les cas particuliers : colocataire parti sans prévenir ou bailleur inactif
Il arrive parfois qu’un colocataire quitte le logement sans respecter la procédure. Dans ce cas, les autres colocataires peuvent être contraints de régler le loyer complet jusqu’à ce qu’un nouvel occupant soit trouvé.
À l’inverse, un propriétaire qui ne réagit pas à la demande de congé d’un locataire ne peut pas bloquer indéfiniment le départ. La loi prévoit que le préavis court à compter de la réception de la lettre de congé, et non de son acceptation par le bailleur.
Si un litige persiste, il est possible de saisir la commission départementale de conciliation ou d’entamer une procédure devant le tribunal judiciaire.
À retenir pour bien gérer une fin de colocation
En 2025, résilier un bail de colocation nécessite rigueur et communication.
Il faut respecter les délais de préavis, informer le propriétaire dans les formes légales et régler les questions financières avant le départ.
Le bail unique implique une solidarité financière temporaire, tandis que le bail individuel permet une sortie plus simple.
Enfin, il est essentiel de conserver une trace écrite de toutes les démarches afin d’éviter tout désaccord futur.
Avec une bonne anticipation et une compréhension claire du cadre légal, la fin d’une colocation peut se dérouler sereinement, tout en préservant les relations entre locataires et propriétaires.

